Cimetière chinois de Nolette

Dés 1915, le manque de main d’œuvre se fait sentir à l’arrière front. La mission TRUPTIL passe un accord avec le gouvernement chinois pour recruter des travailleurs. Ces ouvriers volontaires sont issus de la province de SHANDONG, population très pauvre de la Chine. Après une traversée maritime de deux à trois mois, ils arrivent en France et sont dispersés sur tout le territoire.
Noyelles sur mer en accueille 3000 par roulements. Ils ne devaient pas participer aux combats mais servir à des tâches agricoles ou industrielles... Ces hommes seront finalement confrontés à la violence des combats. Ils devront déminer, ramasser les blessés et les morts, en déterrer d’autres à des fins d’identification. La vie quotidienne sera très dure et beaucoup tomberont malades. L’épidémie de grippe espagnole à la fin de la guerre décime les derniers survivants.